Rivière Témiscamie septembre 2008
Ce matin de septembre nous sommes partie 4 aventuriers de Chibougamau pour un trip de 2 jours en canot-camping.
Voilà L’équipe se préparant aux 2 heures de route nécessaire pour se rendre à la rivière.
Nous sommes rendu à la rivière à la base d’aviation de Témiscamie. Les canots sont chargés, l’équipement est attaché afin d’éviter d’en perdre au fond de la rivière. Le tout étant bien protégé dans des sacs étanches pour éviter de porter des vêtements mouillés à cette période de l’année. Encore pire dormir dans un sac de couchage mouillé serait impensable.
C’est enfin le départ, nous voilà sur la rivière pour la remonter, par une magnifique journée.
Le sourire se lis aisément sur les visages, nous sommes tous heureux d’enfin être enfin sur la rivière. À plusieurs reprises nous avons fait de petites courses amicales, pour s’amuser et faire passer le temps.
Encore suffisamment près de la base pour les hydravions décollent et amerrissent sur la rivière à nos côtés.
C’est le temps d’un rassemblement, vérifier nos coordonnées pour confirmer notre position. Il faut également manger un peu et s’hydrater convenablement afin de conserver l’énergie nécessaire pour la randonnée.
Nous voici à la montagne blanche, c’est un lieu de sépulture autochtone, l’on se doit donc d’y faire une visite dans le plus grand respect. Il y a 10 000 ans, des crees vivaient ici et construisaient des pointes de lances qu’ils troquaient avec d’autres tribus. Certaines de ces pointes furent retrouvées en Angleterre et même en Australie.
La montagne blanche, elle est recouverte de morceaux de quartz blanc et rose et de silice blanc. C’est dans ce silice qu’ils taillaient les pointes.
J’arrive à la grotte principale, chargé de mon équipement. Pour se rendre ici il faut monter presque les 3/4 de la montagne en suivant un sentier parfois abrupt. C’est dans ces grottes que vivaient les autochtones.
C’est la plus grosse des grottes, à droite vous avec celle dont la photo précédente était prise de l’intérieur.
C’est maintenant l’heure du souper. Nous avons repoussé les limites du camping léger et avons opté pour une bonne fondue chinoise au gibier. C’est un must, nous aimons essayer de manger de la fondue dans toutes les conditions possibles 🙂
Escalier pour monter à la grotte de la montagne blanche.
Un peu d’escalade nocturne à la lampe frontale pour faire passer le souper. Mais attention c’est pour expert seulement.
La descente, c’est l’étape difficile de nuit il n’est pas simple de voir les prises disponibles sous ses pieds.
Sur les parois rocheuses, nous avons découvert une multitude de gravures d’animaux et d’autochtone. Ici ce sont des loups qui semblent faire partie intégrante du paysage de cette région.
Nous n’avons guère d’autres photos de cette expédition et du retour, car les piles de l’appareil photo nous ont abandonnés en prenant des photos des gravures trouvées dans les grottes.
Nous avons nettoyé le site, pour qu’il soit encore plus propres qu’à notre arrivé et y avons découvert un endroit magnifique. Ce lieu de culte historique autochtone se doit d’être conservé et n’est plus accessible au public aujourd’hui à moins de permission octroyer par le conseil de bande de Mistissini.