Le sac de couchage.

Lorsque vous planifiez dormir en plein-air, il est important d’emporter le bon sac de couchage selon les conditions météorologiques et certains aspects se reliant à votre activité.

Sleeping Bag

Source: North Face

Il est également important de bien entretenir son sac de couchage et le transporter dans les meilleurs condition possible, surtout pour éviter de se retrouver à dormir dans l’humidité ce qui pourrait être dramatique.

Tout d’abord découvrons les principales caractéristiques pour choisir son achat ou sa location. Il est primordiale en cas de location de s’assurer que vous recevez un équipement propre car se retrouver avec les tiques du denier utilisateur n’est jamais intéressant.

Nous ressentons tous la température différement, mais il est important de prendre en compte ces aspects dans notre choix:

  • La saison: les différentes météo possible de rencontrer.
  • La zone géographiquement, connaitre le taux d’humidité et l’altitude.
  • Le type de bivouac, dans quoi dormirez-vous? (Tente, appentis, belle étoile…)

La faim, la fatigue et la soif peuvent augmenter le refroidissement du corps, il est donc important de toujours être à l’écoute de son corps et de bien s’hydrater constamment.

Vous retrouverez sur le marché deux types de rembourrage pour les sac de couchages, soit le duvet et les fibres synthétiques. Je vais donc vous expliquer les différences entre chacun.

Le duvet:

Il est constitué de plumes de canard ou d’oie, le second étant de meilleur qualité mais plus dispendieux. Vous retrouverez 2 informations importantes pour connaitre la qualité de votre duvet.

Le pourcentage plume/plumette: il sera sous cette forme 90/10 ce qui signifie 90% de duvet pour 10% de plumette. Il est important de retrouver de la plumette pour la bonne synergie de votre sac de couchage.

Le cuin: C’est cube inch, donc le nombre de pouces cube que prend une once de duvet. Vous retrouverez sur le marché des valeurs entre 500, l’entré de gamme et 900 la top qualité. Pour une utilisation fréquente et conserver les propriétés isolantes de votre duvet pensez acheter au minimum du 700 cuin.

Le duvet est le meilleur isolant, il est léger et confortable, il a également une bonne durée de vie et respire bien par contre il perd rapidement ses propriétés thermales s’il est humide et demande une attention particulière au niveau de son entretien. Il est plus dispendieux et peut s’avérer allergène pour certaine personne.  C’est le meilleur choix.

Pour l’entretenir assurez vous de le nettoyer dans un cycle délicat avec un savon recommandé par le fabricant et de bien le faire sécher avant de l’entreposer. Il est recommandé de l’entreposer sans trop le compresser affin de conserver ses propriétés longtemps. Lors du camping par contre vous devrez simplement l’insérer dans votre sac en débutant par la tête sans le rouler pour ne pas l’abîmer et vous pourrez le compresser au maximum pour obtenir le plus d’espace possible dans votre sac de transport. Pensez utiliser un sac étanche surtout si vous êtes en canot-camping.

Les fibres synthétiques:

C’est une alternative moins dispendieuse et surtout moins efficace que les duvets. Les fibres synthétiques sont plus lourdes et prendront plus d’espace dans votre sac. Par contre le séchage est plus rapide, l’entretien plus simple et même humide votre sac de couchage peut conserver sa chaleur. Vous aurez cependant tendance à transpirer plus, donc vous retrouver humide ce qui n’est pas l’idéal.

Les hybrides:

Il est possible de trouver sur le marché des sacs de couchages constitués de duvet 600 cuin et de fibres synthétique ce qui permet d’avoir une bonne isolation et de pouvoir dormir dans un endroit humide. Mais faites attention l’humidité n’est jamais un bon ami en camping, mieux vaut se retrouver dans un endroit sec pour bien se reposer et éviter les risques d’hypothermie.

La forme de votre sac de couchage:

Une autre caractéristique importante à prendre en compte dans votre choix. Préférez un sac de votre grandeur, ni trop grand, ni trop petit. assurez vous également d’avoir la bonne largeur. Il est également possible aujourd’hui de trouver des sacs pour les femmes, avec des courbes plus confortables et une meilleure isolation dans certaines sections.

Le sac rectangle: Il est abordable et confortable si vous avez la girouette, mais l’espace supplémentaire aux pieds le rend moins chaud et plus lourd. N’oubliez pas que chaque once supplémentaire sur vos épaules fait une différence lors d’un trekking.

Le sac trapézoïdal: Il est préférable au sac en rectangle pour un camping 3 saisons.

Le sac momie: C’est le plus efficace, il permet un moulage du corps ce qui en augmente les propriétés thermales. Il a également une section pour la tête pouvant s’avérer important lors des saisons froides ou en haute altitude. C’est également le model le plus léger, mais le plus dispendieux.

Le revêtement extérieur doit être résistant et offrir une bonne respiration tout en limitant l’infiltration d’eau.

Autre éléments important: Assurez vous que les coutures ne regroupent pas les tissus intérieur et extérieur, ce qui pourrait favoriser l’entré d’air froide. Une membrane de tissu également pour recouvrir la couture peut-être intéressante afin de limiter l’air de pénétrer.

Il est possible d’utiliser un sac pour recouvrir votre sac de couchage que certain nomme le sac à viande. Celui-ci peut permettre de vous maintenir au sec à la belle étoile et peut augmenter le pouvoir thermale de 1 à 2 degrés Celcius.

Il est important d’utiliser un matelas de sol car l’endroit ou votre corps entre en contacte avec le sol, votre sac de couchage perdra de son pouvoir isolant et vous pourriez ainsi geler ou être confronté à l’humidité du  sol.


Share
Publié dans Matériel, Planification | Marqué avec , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Raquettes Pattes d’ours

Vous allez découvrir comment fabriquer vos propres raquettes style pattes d’ours avec des branches de bois vert et de la ficelle.

Dans un premier temps allez-vous cueillir des branches environ grosses comme une pièce de 2$, un peu plus de 1″ de diamètre.

Raquette pattes d'ours

Vous avez besoin de 3 branches d'environ 5' à 6' de long, ici j'ai du bouleau et du tremble

Utilisez des branches que vous délignerez pour faire vos raquettes, plus ces branches sont grosse et moins vous risquez d’avoir de noeuds et plus solide seront vos raquettes, mais plus vous aurez de travail également.

Raquette pattes d'ours

Enlevez l'écorce de vos branches.

Raquette pattes d'ours

Raquette pattes d'ours

Dé-lignez vos branches pour obtenir des bois d'environ 1" par 3/4"

Raquettes pattes d'ours

Raquette patte d'our

Trempez vos pièces à l'eau chaude ou à la vapeur afin de les courber. Allez-y étapes par étapes afin de ne pas casser les branches.

Raquette patte d'our

Une fois la bonne courbe obtenue retirez vos pièces de l'eau ou de la vapeur afin de les joindre ensemble.

Raquette pattes d'ours

Joignez les pièces de sorte que les bois s'embarque l'un sur l'autre puis découpez-vous un morceau que vous placerez à l'avant.

Raquette pattes d'ours

Percez de petits trous afin de passer votre corde.

Raquettes patte d'ours

Enfiler votre corde de contour.

Raquette pattes d'our

Votre corde passera un coup intérieur et un extérieur, ainsi de suite.

fabriquer des raquettes pattes d'ours

Débuter votre tressage

Raquettes pattes d'ours

J'ai effectué le tressage large afin que vous puissiez bien voir.

Raquettes pattes d'ours

Ensuite, effectuez la même chose pour l'arrière, couper la lisse de bois, percer les trous et monter le cordage.

Raquettes pattes d'ours

La lisse arrière

Raquettes pattes d'ours

Le cordage de contour

Raquettes pattes d'ours

Le tressage, je l'ai fait cette fois ci plus serré afin de vous le montrer ce qui supportera encore mieux sur la neige.

Raquettes pattes d'oure

Voilà maintenant l'instant d'attaquer le corps de votre raquette

Raquettes pattes d'ours

Début du tressage central, cette fois je vous le montre sans percer de trou.

Raquettes pattes d'ours

Il faudra attacher les cordes centrale de l'avant ensemble afin de laisser un trou pour le bout du pied. Décaler le trou un peu d'un côté peut faire en sorte que votre raquette penchera vers l'extérieur et n'aura ainsi pas tendance à se prendre dans l'autre lors de la randonnée.

Raquette patte d'our

Il est maintenant temps de penser à faire la deuxième.... 🙂 ne vous découragez pas hihi

Bonne promenade 🙂

Share

Publié dans Autres techniques, Survie | Marqué avec , , , | Laisser un commentaire

Kilimandjaro étape 1

Bonjour à tous, certain me connaissent, d’autre non, donc je vais faire une courte présentation. Je travail depuis que j’ai 12 ans dans la technique de scène. Je viens d’une famille pour la vie en foret est très importante, j’ai passé mon enfance en plein-air et j’ai toujours conservé cette passion pour la nature. J’ai passé par les scouts, les cadets de l’air pour finir comme animateur scout. En 2000 j’ai choisi de m’abandonner complètement dans mon travail et j’ai délaissé ce contacte pour y revenir en 2005 alors ou j’ai choisi de monter travailler à la Baie-James dans la technique minière. J’ai couché pendant plusieurs mois dans un tente de prospecteur et ce même par des températures de -40 l’an dernier j’ai passé 8 mois dans un camp en ply-wood. Et lorsque j’avais mes vacances, je couchais dans une roulotte à woodstock, dans une tente en camping, au chalet. De plus chaque année je fais des campings d’hivers où je dors dans des abris en épinette, des igloos, cette année ce fut un quimzie avec des températures en dessous de -30. L’été pour moi c’est le canot-camping, le vélo camping, l’escalade… J’ai ressenti le besoin de réaliser un rêve que je maintiens depuis des années, soit de franchir les plus hauts sommets du monde.

Le Kilimandjaro,

C’est une montagne située au nord de la Tanzanie étant le plus haut sommet de l’Afrique avec ses 5891 Mètres. La première expédition scientifique à tenter l’ascension en 1883 dut rebrousser chemin à 2700 Mètres d’altitudes. Ce n’est que le 3 octobre 1887 qu’une équipe put franchir le sommet et l’exploit ne fut répété que 20 ans plus tard.

Aujourd’hui, c’est environ 20 000 personnes qui tentent le sommet par ans. Il y a 7 différentes voies pour y parvenir. C’est une aventure exceptionnelle, car en 5 jours de montée, certains le font en 4, le paysage change d’un extrême à l’autre, il y à la jungle au départ et le désert blanc à l’arrivée. La descente s’effectue entre 1 jour et demi à 2 jours.

Le 28 septembre 2010, Kilian Jornet Burgada bat les records de vitesse soit l’ascension la plus rapide avec 5 h 23 min 50 s et le total, monté-descente avec 7 h 14.

C’est un trekking ouvert à plusieurs par sa facilité au niveau de la randonnée, mais il demeure tout de même complexe par le bas taux d’oxygène dans l’air à cette hauteur.

Au début, je planifiais effectuer mon premier grand trekking au Népal et me rendre jusqu’au camp de base de La Sagarmatha, communément appelé l’Evrest. Ce voyage est déjà tout préparé, mon tracé est fait, la seule étape restante étant de réserver les billets d’avion et le visa. J’ai découvert que la société de recherche sur le cancer était à la recherche de participant pour faire l’ascension du Kilimandjaro comme levée de fonds.

Ayant perdu mon grand-père d’un cancer de l’estomac le 14 décembre dernier et une tante qui est en réminiscence d’une tumeur à l’hypophyse, j’ai choisi d’embarquer dans ce défi afin que mon effort physique puisse aider des gens en leur redonnant espoir de franchir un jour cette maladie. Les fonds amassés durant cette campagne serviront pour la recherche.

Le cancer:

C’est la maladie aujourd’hui causant le plus haut taux de décès au Canada, 1personne sur 3 le contracte au cours de leur existence et 1 sur 4 en meurt. Il y a plus de 200 différents types de cancer.

Le cancer est une maladie dont certaines cellules du corps agissent en rebelles et se divisent de manière incontrôlable, ce qui peut former une tumeur. Plusieurs éléments peuvent être déclencheurs du cancer selon notre environnement et notre mode de vie. Le stress peut-être très nuisible également.

Le 25 septembre prochain, nous serons 14 à prendre part à ce défi souhaitant atteindre le sommet. La société nous aide dans cette activité en nous permettant d’être assistés par un nutritionniste, un entraineur, des experts dans plusieurs domaines et le service médical afin d’être bien préparés.

C’est une expédition qui demande beaucoup d’entrainement, de temps et d’argent. Au bout du compte le tout me coutera plus cher que si j’avais opté pour un trekking en solo, mais tout le support en vaut la chandelle. Et l’aide que cela pourra apporter à notre génération à celle future de se départir de cette plais qu’est le cancer.

Mon objectif est donc d’amasser 11 000$ d’ici la fin juin.

Pour donner un don, suivez ce lien

Share
Publié dans Kilimandjaro, Mes expéditions, Planification | Marqué avec , , , , | Laisser un commentaire

Faire un canot d’écorce

Je vous présente une petite vidéo de François Rothan dans laquelle il démontre bien les étapes pour fabriquer son propre canot d’écorce.

Share
Publié dans Autres techniques, Vidéo | Marqué avec , , , , , | Laisser un commentaire

Survie d’hiver en appentis

Le 27 décembre 2009 avec mon groupe de chum nous avons monté un appentis afin d’y passer la nuit.

Survie en hiver

Sélectionnez des arbres pour attacher vos poutres horizontales de soutien.

Vous aurez besoin de deux arbres ayant une distance entre eux d’environ 32 » par personne qui dormiront dans l’appentis. Dans notre cas nous avons opté pour une formule en U ce qui nécessitait 4 arbres, c’est en fait l’équivalent de 3 appentis en une. Entre ces arbres vous devrez installer une poutre horizontalement, et ce, à la hauteur des hanches de la plus grande personne de votre groupe. Attachez le tout par brêlage.

Survie d'hiver

Installez des travers, qui constitueront le toit de votre appentis.

Installez sur vos poutres horizontales des travers, dont l’autre extrémité est au sol. Afin d’avoir la bonne longueur, assurez-vous que la plus grande personne de groupe puisse avoir environ 18″ d’extra lorsqu’elle sera couchée. Penser que le fait que vos bois sont au 45 degrés environ ils auront besoin d’être plus longs de quelques pieds. Assurez-vous d’en avoir suffisamment pour bien soutenir votre toit.

Survie d'hiver

Croisez ensuite de plus petite branche de bois mou entre vos travers.

Dans notre cas, nous avons opté pour la rapidité et avons utilisé des toiles ce qui nécessite moins de contre travers, mais si votre toit est fait en branche d’épinette ou de sapin, installez en suffisamment pour bien soutenir le tout.

Survie d'hiver

Installez votre couverture.

Comme je disais, nous avons utilisé une toile que nous avons ensuite renflouée avec des branches d’épinette et de la neige pour assurer l’étanchéité des joints et conserver notre chaleur. En l’effectuant avec des branches de sapin, il est bien important de mettre les branches de sorte que l’eau perle dessus plutôt que de s’infiltrer à l’intérieur.

Pour compléter les côtés de votre appentis, vous pouvez utiliser des jeunes pousses de sapin ou d’épinette et les planter en couches successives en les accotant sur votre toit.

Survie d'hiver

L'intérieur, faites-vous un matelas de sapin.

Pour vous assurez un confort et vous isoler de la fraîche du sol, vous pouvez vous faire un matelas de branche de sapin. Pour ce faire vous devrez en récolter une bonne quantité et les planter dans le sol de sorte que le bout de la branche ne puisse pas être inconfortable durant votre sommeil. Vous pouvez voir ici notre formule en U dont nous avons fait un feu au centre. Il est important dans ce cas de bien évaluer les sources de vent pour ne pas la boucane demeure trop à l’intérieur et vous incommode.

Survie d'hiver 2009

Une partie du gang

Survie d'hiver 2009

Vous pouvez bien voir le concept du U et notre séchoir

Feu camping d'hiver

Notre chaudron sur le feu pour déjeuner

Share
Publié dans Mes expéditions, Survie | Marqué avec , , , , , , , , | Laisser un commentaire